Seuls les propriétaires d’un lot dans l’immeuble (personnes physiques ou morales), leurs conjoints, leurs représentants légaux, les locataires-accédants, les acquéreurs à terme, leurs partenaires liés à eux par un pacte civil de solidarité ou leurs usufruitiers, peuvent faire partie du conseil syndical.
En sont exclus: les locataires, les concubins, les titulaires d’un droit d’usage et d’habitation, ainsi que le syndic (sauf dans le cas d’une gestion sous la forme coopérative), son conjoint, ses ascendants ou descendants et ses préposés.
Les règles de fonctionnement du conseil syndical doivent être précisées par le règlement de copropriété ou, à défaut, par l’assemblée générale.
Mais de façon générale :
Il a à la fois une mission d’assistance en donnant son avis au syndic et à l’assemblée générale (avis qui est parfois obligatoire), et une mission de contrôle de la gestion du syndic. Dans ce dernier cas, le conseil syndical a accès à tous les documents comptables et autres de la copropriété détenus par le syndic.
Pour remplir ses missions, le conseil syndical peut se faire aider par toute personne de son choix (expert-comptable, association, architecte, etc).
Par ailleurs, l’assemblée générale peut confier au conseil syndical des missions particulières (choisir une entreprise par exemple).