Tous les immeubles collectifs et maisons individuelles destinés à l’habitation, construits ou rénovés avant le 1er janvier 1949. Ce diagnostic ne concerne pas les canalisations en plomb.
Actuellement, le CREP doit être réalisé préalablement aux travaux dans les parties communes de l’immeuble susceptibles de provoquer une altération substantielle des revêtements.
Il deviendra obligatoire à compter du 11 août 2008 pour tous les syndicats de copropriétaires, ASL ou AFUL ayant des locaux communs dans des immeubles construits avant le 1er janvier 1949.
Méthode de la recherche du plomb: Le protocole de réalisation du CREP (appareil utilisé, méthode employée pour le repérage), les méthodes de mesure de la concentration du plomb (fluorescence X ou analyses chimiques), les facteurs de dégradation du bâti à prendre en compte, ainsi que la notice d’information qui résume les effets du plomb sur la santé et les précautions à prendre en présence de revêtements contenant du plomb, sont précisés par l’arrêté du 25 avril 2006 et la norme NF X 46-030 publiée en mars 2008.
Depuis le 1er novembre 2007, seul un technicien certifié par un organisme accrédité COFRAC peut réaliser un CREP.
Les copropriétés qui ont fait réaliser un ERAP dont la méthodologie n’est plus conforme, doivent depuis avril 2006, le compléter par un CREP.
Indication de l’existence ou non de revêtements contenant du plomb. En cas de présence de plomb, le degré de concentration dans un revêtement (ex : peinture, enduit...) est exprimé en mg/cm² et le risque d'exposition est évalué en fonction de la dégradation du revêtement.
Les résultat sont classées en 4 catégories.
Note 0 : absence ou présence de plomb avec une valeur inférieure à 1mg/cm²
Note 1 : présence de plomb avec une valeur supérieure ou égale à 1mg/cm² en bon état ou non visible (exemple : derrière un revêtement mural)
Note 2 : présence de plomb avec une valeur supérieure ou égale à 1mg/cm² dont l’état est usagé (la peinture ne se décolle pas mais il y a des coups)
Note 3 : présence de plomb avec une valeur supérieure ou égale à 1mg/cm² dont l’état est dégradé
Afin d’améliorer la lutte contre l’insalubrité et permettre de réaliser plus efficacement des travaux, l’intervenant doit également faire état dans son rapport de la présence éventuelle de facteurs de dégradation du bâti : plancher ou plafond menaçant de s’effondrer en tout ou partie, traces importantes de coulures ou de ruissellement, écoulement, moisissures et nombreuses tâches d’humidité sur plusieurs unités de diagnostic d’une même pièce.
Durée de validité :
En cas de résultat négatif (absence de plomb) ou de concentration inférieure aux seuils définis par arrêté (1 mg/cm2), il n’est pas nécessaire de procéder à un nouveau diagnostic.
Mesures à prendre :
Si les concentrations révélées par le constat sont égales ou supérieures à 1 mg/cm2, le propriétaire ou le syndic du syndicat de copropriétaires ou le président de l’association syndicale doit :
Le défaut de constat ne permet pas au syndicat de copropriétaires ou au propriétaire de s’exonérer de la garantie de vice caché et exposerait ces derniers à des sanctions pénales.
Si un cas de saturnisme lié à la présence de plomb dans les peintures se déclarait plus tard dans le bien vendu sans que le propriétaire n’ait fait faire de diagnostic plomb, sa responsabilité civile serait également engagée.